Des panneaux solaires dans le désert
Des centrales ont été installées en Afrique et elles pourraient assurer 15 % des besoins en électricité de l’Europe. Beaucoup d’éoliennes sont placé sur les littoraux, des supercentrales solaires (parabole solaire) sont situées vers les littoraux, au milieu du désert (beaucoup moins que vers la mer), il y a peu d’hydrothermale et aucun photovoltaïques pour le moment.
L’Allemagne a pensée à installer une centrale solaire géante dans le nord de l’Afrique qui permettrait d’approvisionner toute l’Europe en électricité. Le 13 juillet 2009, à Munich, plusieurs entreprises fondatrices ont réfléchis à ce projet ambitieux qui permettrait d’avoir de l’électricité grâce au soleil du désert.
Cette initiative industrielle s’appuie sur le projet Desertec, développé par la branche allemande du Club de Rome, une organisation non gouvernemental spécialisé dans le développement durable. D’après ce concept, les installations thermiques sur plusieurs milliers de kilomètres carré en plein désert pourrait couvrir jusqu’à 15 % des besoins en électricité pour les européens d’ici 2025 avec des première livraisons dans dix ans. Ce projet à un coût estimé à 400 milliards de d’euros selon le Centre aéronautique et spatial allemand (DLR).
Cette idée est fortement soutenu par le gouvernement allemand : « Ce projet visionnaire représente un fort potentiel pour accroître la coopération régionale à travers toute l’Afrique du Nord entre les Etats qui ont toujours des frontières fermées », à défendu Frank-Walter Steinmeier, le ministre des affaires étrangères, le 10 juillet 2009. Cet enthousiasme est très large. En effet lors d’une conférence qui réunissait des cadres du secteur énergétique ils ont aussi approuvé l’initiative Desertec.
Les nouvelles industries partenaires ont donc étudié sa faisabilité dans un point de vue technique mais aussi politique et économique. Pour sécuriser ce projet des aides publiques européennes sont effectués. Par exemple sous forme de prix garantie. Ils essayent de présenter des plans concrets d’ici deux à trois ans. Ce défis et des plus en plus élargie à d’autres entreprises européennes et du bassin méditerranéen. Il y a déjà des associés aux négociations dont le conglomérat suisse ABB, l’espagnole Abengoa Solar, le groupe algérien Cevital.
Mais il y a encore beaucoup de questions concernant l’implantation des sites. Et les industriels pensent qu’il y aurait un danger de construire des centrales dans des régions aux régimes politique instable, il pourrait y avoir le même problème que le pétrole, d’après Frank Asbeck, le PDG du fabriquant allemand de panneaux solaires Solarworld. Lars Josefsson, le patron de l’électricien Vattenfall se demande se qui se passera en cas de guerre ou d’attaque terroristes. Le directeur du DLR, Hans Muller-Steinhagen pense ne pas regrouper toutes les centrales au même endroit. Le concept initial prévoit donc de répartir les installations solaires dans différents pays et d’exploiter pas moins d’une vingtaine de ligne à haute tension pour minimiser les risques.
De plus le débat géopolitique prête aussi l’intention au plan éthique, puisqu’il vise à exporter une partie de l’électricité produite vers l’Europe. Le problème prioritaire est de répondre aux besoins énergétique des pays du Sud a l’exception de l’Algérie, l’Egypte et de la Lybie qui disposent de ressources fossiles. Les pays du Sud de la mer Méditerranée sont dépendants de l’énergie.
Il se pourrait que leurs besoins augmentent de 70 % dans vingt ans. Cela produirait un fort impact sur les émissions de CO2 de ces Etats parmi les plus menacés par les risques de désertification et de pénurie d’eau lié au changement climatique. Même si le soleil est une ressource illimitée, les sites les mieux adoptés à l’installation de centrales ne seront plus disponibles pour ces pays le jour ou ils possèderont leur propre technologie solaire.
L’OME considère que Desertec doit s’inscrire dans un programme qui privilégierait l’efficacité énergétique des pays du Sud et mélangeant des les énergies renouvelables, photovoltaïque, et éolienne. Le plan solaire Méditerranéen prévoit de produire cette dans cette zone 20 gigawatts à partir d’énergie renouvelables d’ici 2020.
Les responsables du projet d’une centrale solaire géante affirment, au contraire, poursuivre une stratégie profitable pour tout le monde. « Cela ne peut fonctionner que dans un rapport de réciprocité » expliqua Peter Höppe, en charge du département de recherche sur les risques naturel chez Munich Re, en fin juin. Il précise que ces centrales serviront d’abord aux pays du Sud et l’Europe serait ensuite approvisionnée.
Le potentiel énergétique des déserts du nord de l’Afrique sont considérables. Selon les experts de Siemens, une surface de 300 kilomètres carrés au Sahara, équipé de miroirs paraboliques, suffiraient à couvrir les besoins en énergie de la planète entière.
Un projet techniquement réalisable mais très coûteux
Malgré son fort coût de 400 milliard d’euros et des accords géopolitiques, ce projet Desertec est réalisable. En effets, les nouvelles technologies existent depuis plus de 20 ans et elles sont fiables.
Ce dispositif comprend d’abord des centrales thermiques solaires à concentrations. Elles sont formées avec des batteries de miroirs, qui peuvent être aligné sur plusieurs kilomètres, qui, de forme cylindro-parabolique, réfléchissent la lumière du soleil dont ils suivent le déplacement en la concentrant vers un tube contenant de l’huile de synthèse.
Portée à 400°C, ce fluide caloporteur chauffe des circuits d’eau générant ainsi de la vapeur qui actionne des turbines produisant de l’électricité. L’excès de chaleur emmagasiné pendant une journée est suffisant pour faire tourner les turbines une partie de la nuit ou répondre à une pointe de consommation.
La plus grande centrale thermique solaire du monde, en service depuis les années 1980, se trouve dans le désert de Californie, à Kramer Junction. D’autres installations ont été récemment crées, dans le Nevada et en Espagne, à Almeria.
Le système nécessite, ensuite, des lignes de transmission courant continue en haute tension. Ces liaisons peuvent être aériennes ou bien enterrées. Actuellement elles sont posée au fond de la Méditerranée et sont exploité depuis longtemps, la plus longue du monde (1 400 km) relie le Mozambique à l’Afrique du Sud.
Mais l’énergie d’origine thermique à un défaut, c’est son prix. Aujourd’hui le kilowattheure, nucléaire ou fossile, produit coûte entre 10 et 20 centimes d’euros. Pour baisser le prix il faudrait une fabrication en série ainsi que des progrès technologiques, comme des échangeurs thermiques plus performants, des miroirs plus simple. D’après le réassureur Muniche Re, qui commande le projet Desertec, le courant produit pourrait être concurrentiel d’ici dix à quinze ans.
Source : Le monde
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